bibi-sah a écrit:arf, domage, je suis à angougou... vous laisserez la web cam allumée pendant la bouffe alors

Si tu est intéressée, Bibi, on peut faire comme pour Steff : je t'envoie samedi un mail résumant nos débats et on voit si ça peut t'intéresser et comment. Suffit que tu m'envoies tes coordonnées à Angoulême (email, tel, j'ai déjà ton mobile, je crois).
bibi-sah a écrit:etant donné les budgets que les films représentent, je pense que la banque ne se contentera pas d'un euro symbolique, à moins qu'elle ignore les status de la dite boite, ou de faire une sorte de passerelle associative... bon, je dis ça mais je vois pas du tout si on peut toucher des sub en tant qu'"association" de production....
Effectivement. Le CNC ne verse pas de subvention aux assos. Donc, c'est exclu comme structure.
Quand au capital, il y a un certain nombre de frais à engager, même sans les salaires. Il faut donc plus qu'un euro symbolique pour monter une boite.
Il faut aussi préciser qu'on peut verser au capital de la boite du matériel, voire tenter de quantifier du savoir-faire. Le matos devient propriété de la boite, cela dit.
Je pense qu'il faut quand même envisager d'avoir 2000 ou 3000 euros en liquidité, histoire d'assurer les frais administratifs, les frais banquaires, les adhésions à certains organismes utiles (Unifrance, notamment).
bibi-sah a écrit:mais le fameux gars bénévole qui édite les factures et fait la paperasserie? il aura du boulot au début pour tout mettre en place, et ensuite un peu moins, normalement tout roulera... mais il doit toujours y avoir quelqu'un qui vérifie les comptes et signe les chèques, non
Oui, c'est le gérant de la boite. Qui peut être non salarié s'il est actionnaire majoritaire. Il s'occupera aussi de la compta et des dépots légaux annuels.
Dans notre projet initial, c'est moi qui assurait ce rôle, car le rôle de gérant n'est normalement pas compatible avec le statut d'intermittent ou d'indépendant. Je suis le seul donc à n'avoir rien à perdre à ce niveau.
Il y a pléthore de boites, de toutes façons, où le "patron" n'est là que pour signer les chèques ou les contrats.
bibi-sah a écrit:Quel réal n'ira pas demander une mini ralonge à la structure pour un "leger" depassement de budget?
Non, ça, ça ne sera pas possible dans un premier temps. On n'aura comme sous que les aides et subventions remportées par les projets et elles ne seront pas distribuées sur d'autres : je tiens à la transparence. Donc, comme chaque réalisateur sera producteur exécutif, il aura à gérer ses sous en sachant qu'il n'y aura pas de réserve dans les caisses de la boite pour assurer des dépassements de budgets.
Les sommes que ces dépassements représentent sont hors de portée de notre capacité d'investissement, de toute façon, et les banques ne financeront rien, il ne faut se faire aucune illusion là-dessus.
A terme, si la boite produit suffisamment de films, elle pourra par contre bénéficier d'une aide récurrente du CNC. Cela nous permettra alors de gonfler les budgets des films ou de produire des films qui n'auront pas eu l'aide sélective.
On discutera de comment gérer ce genre d'aide à terme.