Fous d'Anim

Salut les fous,

J'ai un peu cherché mais pas trouvé de réponse à la question que je me pose, alors peut etre que certains d'entre vous peuvent m'aider...

Imaginons un court métrage d'animation, plus proche du documentaire qu'autre chose, qui parle d'une marque bien précise, et d'une ou deux sociétés précises, et dégrade l'image de ces marques. Consciemment, mais en restant toutefois relativement objectif, et en ne citant que des faits établis (sur les conditions de travail dans l'entreprise, son éthique, des choses comme ca, comme on peut en lire dans les journaux, ni plus ni moins).

A-t-on le droit d'utiliser le nom de la marque dans le court métrage ? A-t-on le droit d'utiliser le logo ?
Question qui se pose pour n'importe quel documentaire au final, que ce soit de l'animation ou non. Que risque-t-on à enquêter sur une marque ?

Je me souviens d'un docu par exemple, (j'ai du voir ca a envoyé spécial) ou une enquète était menée sur l'origine des produits dans la cosmétique, et le passage ou les enquêteurs interrogeaient des vendeurs dans une boutique yves rocher, tous les logos étaient flouttés, et la marque n'était pas citée. C'était devenu "une marque connue pour l'origine soit disant naturelle de ses produits"
Bref, c'est parceque il y a une loi qui leur interdisait de citer la marque, ou simplement par peur d'éventuelles pressions ou je ne sais quoi ?

Dans les journaux, la question ne semble pas se poser, sur le net non plus. Personne n'hésite a citer les sociétés et marques incriminées dans diversess histoires, que ce soit des articles de grands journaux ou sur blogs ou webzines etc...
Je me pose la question pour l'audiovisuel...

Des avis ?

Je pense que c'est sur un forum de documentaristes que tu doit poser la question.

A mon avis, il faut s'assurer à l'avance le soutien d'un avocat et se préparer à pouvoir répondre à un éventuel procès en diffamation : donc, collecter les preuves et les témoignages, s'assurer de la qualité et de la variété des sources, etc. Et être sûr de son coup !

Oui, le danger est l'attaque en diffamation, en fonction de la gravité des accusations et de leur visibilité ça peut se réduire à un mail poli qui demande de supprimer le contenu incriminant.
A toi de voir si ça vaut le coup, le risque étant que ça se termine en bataille d'avocats, ce qui n'est jamais ni rapide, ni bon marché..
Peut-être l'utilisation d'une fausse marque parodique ou un traité ironique éviterait un affrontement direct ?
Tu veux faire la révolution ma parole...
+
c

Moi, je te dirais plutôt d'y aller et de citer les marques que tu désires. C'est vrai que dans envoyé spécial ou sur M6 ils floutent souvent les marques (mais systématiquement, je me rappelle d'un envoyé spécial sur Darty ...) mais il y a aussi beaucoup de documentaires ou reportage qui citent des marques. Au JT je pense à Quick avec l'intoxication alimentaire récente où leurs menus hallal, mais aussi Renault ou Orange avec les histoires de suicide.
Sinon tu as des documentaires bien connus qui sont sur des entreprise (Roger de Moi de Mickaël Moore sur General Motors ou Supersize Me de Morgan Spurlock sur Mc Do. Il y a aussi beaucoup de documentaires qui ont parlé de l'implication de Total et Elf en Afrique. J'ai pas d'exemples d'animation mais il doit en avoir.
Après le risque de diffamation existe pour tout les médias donc le fait que sur le net ou la presse écrite ils hésitent pas à citer des marques va dans le sens que vidéo tu peux aussi.

Dans le cas d'informations ou même aux états unis (Moore & co) c'est différent me semble-t-il.

Peut-être faut-il effectivement consulter des spécialistes et aussi être plus précis dans les marques incriminées.

+
c

Super, merci pour vos avis et vos infos.

J'y ai réfléchi ce weekend, et à mon avis je risque pas d'être accusé de diffamation, dans le sens où toutes mes infos ont des sources que j'ai l'intention de citer, pas mal de journaux notamment. Sur certaines (toutes petites) parties d'ailleurs, la marque elle même a reconnu les faits.
Blinkity me rassure un peu. La différence est peut être dans le fait que je n'ai pas de carte de presse.
Enfin bon, au final, j'suis pas là pour faire les choses à moitié, alors j'y vais, et on verra bien