Premier programme, 80mn sans baisse de rythme, un programme varié et de qualité mais comme je l'ai dis à deux trois personnes j'étais bien en peine de trouver qui entourer sur la fiche de vote "public" tant aucun ne se détache franchement des autres...
- Une petite histoire de l'image animée de
Joris Clerté
On sait que ce court était à l'origine la carte de voeux de
Mikros Image pour l'année 2007. C'est un film simple, vite produit, plein d'humour et de qualités. Je suis très amateur de ce genre de leçon de chose qui emploi avec finesse la complémentarité de la relation son-image.
Sur le film revoir
la brèvequ'on avait fait à l'époque
- Down the road de
Rune Christensen.
Thriller fait sous Flash. Un prètre prend en stop un étrange personnage qui connait beaucoup de choses sur sa propre vie, et même des choses inavouables...
J'ai pensé aux frères Cohen, l'humour en moins mais apparament le réalisateur se réclame plutot de film d'horreur.
Le film est long mais on ne s'y ennuie pas, c'ets une belle réalisation, pas très éloigné dans le fond et la forme du Reflet de l'ami Suki...
Le site officiel du film
- Ujbaz Izbenki has lost his soul de Neil Jack
Un court très drôle avec un bonhomme tout malingre qui arrive devant le diable à la porte des enfers. Il aurait perdu son âme mais quand le diable veut vérifier il perd son livre, puis son boulier perd ses billes, et enfin il perd son chemin...
C'est de la stopmotion plutot moyenne, pas hyper bien animé mais c'est drôle et court.
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Jeu de
Georges Schwizgebel
D'ordinaire peu sensible à l'univers du cinéaste suisse, j'ai été séduit par ce film "fractal" dont le thème est le "jeu" au sens large, sur une belle musique au piano d'un compositeur russe du début du siècle précédent dont le nom ne me revient pas pour le moment.
Un beau film.
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Dji vous veu volti de
Benoit Féroumont
Film en 3D mais commencé en 2D, 2 ans et demi de production pour une histoire assez diluée : un troubadour vient chanter un air de cour à une demoiselle. Les paroles " Djeu vous veu volti" déclinées à l'envi, sous titrées "I Love you". Le soustitre commence à prendre une certaine indépendance et ourtise la belle à sa manière. S'ensuit un pugilat entre le sous titre typogramme et le troubadour. Le gag drôle est délayé et finalement le film en 3D proprette type Pixar (One man Band) ne m'a pas convaincu.
Le teaser est visible sur
le site officiel
Au passage, le titre signifie en fait "Je vous vois volontiers" en patois Liégois.
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Its Jerry Time de
Orrin et Jerry Zucker
Marionnettes découpées + AfterFX, histoire rigolote d'un acteur raté qui se retrouve à jouer les moutons dans une publicité.
Drôle sans plus, exploite le filon exploré par JibJab du satirique, le film est initialement un épisode déconnant créé par deux frères pour diffusion en ligne. Le réalisateur semblait surpris d'être là...
Le site officiel
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Lavatory Lovestory de
Konstantin Bronzit
Histoire d'amour pleine de grace d'une dame pipi. Un bijou d'acting et de sensibilité graphique avec des moyens hyper limités (trait noir et blanc, quelques touches de couleur), dessin "à la" Sempé.
Très chouette mais pas non plus un chef d'oeuvre tant le thème parait avoir déjà été traité.
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Flighty de
Leigh Hodgkinson
Séance de
Speed dating chez les papillons. Sorti du coté comique consistant à voir des ephémères utiliser des moyens de séductions contemporains hyper rapides, le film n'est rien d'autre.. Réalisation en papier découpés, c'est joli et rythmé mais trop court pour rester dans les esprits.
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Isabelle au bois dormant de
Claude Cloutier
Je serais assez féroce avec ce film dont je ne vois pas l'intéret... Le réalisateur a passé 5 ans pour produire un truc vu des dizaines de fois... Une princesse dort et ses royals parents essayent de la réveiller en faisant appel à toutes les bonnes volontés dont la société
prince Charmant inc.. Graphiquement c'est un peu "collage", avec des référence à
Benjamin Rabier et des illustrateurs
vieux siècle mais on sent surtout une influence de caricaturistes et l'humour et le thème m'ont fait penser très fort au regretté
Alexis et ses
Cinemastocks scénarisés par
Gotlib dans les années 70.. C'est du sous-Plympton parodiant les contes de fées au son de la symphonie du nouveau monde de Dvorak... Et la princesse se réveille à la fin quand son réveil sonne.. ha ha.
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Karneval Zvirat (le carnaval des animaux) de
Michaela PavlatovaUne vision drole et juste des rapports sexuels dans les différents ages de la vie. Sans être porno ou choquant, avec des images colorées utilisant des lapins sous acide, des femmes aux seins-obus, des pénis fontaines... J'imagine qu'il faut avoir un certain age pour apprécier la justesse du ton, c'est drole et coquin, féroce et coloré, sur une musique de Camille Saint Saens, finalement j'ai voté pour ce film.
- I Am (not) Van Gogh de
David Russo
Expérimentation pixillation d'un auteur défendant un projet de plasticien devant une commission peu conquise. A mesure qu'il parle en voix off, on voit ses paroles illustrées à l'image, ça parle du processus créatif et de la vue d'un artiste en face de néophytes. Ca doit être assez drôle pour les
happy few qui ont eu à pratiquer ce genre d'exercice consistant à plaider devant une commission pour obtenir des subventions. C'est bien fait et souvent assez malin mais pas inoubliable.
+
cé