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RedLine

MessagePosté: Mer Juil 07, 2010 2:27 pm
par
RedLine de Takeshi Koike et Katsuhito Ishii

Après une sélection en compétition officielle avortée en raison d'un film inabouti l'an dernier à Annecy, revoici Redline, cette fois-ci hors compétition dans le festival Savoyard.
Je l'ai donc vu avec une foule de passionnés de grand spectacle nippon dans une salle du décavision d'Annecy.

Tout d'abord l'histoire, assez simple. Dans un lointain futur intergalactique, des courses sont organisées par une sorte de congrégation supraspatiale vaguement illégale. Les coureurs forment une galerie de portraits croquignoles, des jumelles kawaï, des taupes foreuses, un homme machine, toutes sortes d'extra-terrestres aux physionomies improbables et enfin une bimbo sexy et un rocker old-style, façon rockabilly cuir - banane du nom de JP qui s'évertue à courir sur une vieille voiture à roues customisée à la nitroglycérine.
Sorte de fous du volant intergalactiques, les coureurs se tirent la bourre dès les premières minutes du film où on assiste à l'arrivée mouvementée d'une première course. JP en position de gagner va être trahi par son coéquipier qui avait placé un explosif sur une roue pour truquer la course avec la complicité d'un mafieux spatial.
La course suivante est organisée sur une planète robot qui est opposée à sa venue sur ses terres et fera tout pour qu'elle soit arretée. Ajoutez à cela une histoire d'amour entre la bimbo sexy et le rockabilly, un favori surpuissant et invaincu, une arme façon Akira (satellite et bébé monstrueux), une histoire de fidélité entre JP et son coéquipier, la mafia et vous aurez une petite idée du spectacle.

Image

L'animation est assurée par les studios MadHouse, l'image a un rendu un peu "Viewtiful Joe" pour ceux qui connaissent, un coté comics américain très marqué et pas vilain. Les séquences de course sont épiques et bien péchue mais le film est de rythme inégal, mon voisin a même dormi un peu pendant le film. Il y a des passages longuet et très dialogués et le film ne dépasse selon moi pas les modèles de la course de Pod de SW episode one ou même de Oban Star Racer où la durée donne une meilleure empathie avec les personnages en présence.
Malgré tout c'est un spectacle qui vaut le coup d'oeil, il y a un second degré omniprésent et certaines situations sont très drôles, l'arrivée finale est un moment d'anthologie...



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c

Re: RedLine

MessagePosté: Mer Juil 07, 2010 5:35 pm
par kachoudas
Bah pour ma part... c'est un des très, très rares films où je me sois barré avant la fin...

Y'avait 2-3 belles images ici ou là, et pas mal d'anims de Fx virtuoses, ça, y'a pas à dire....

mais un tel ramassis de clichés...non, désolé, pas possible de tenir. Et pourtant, les films de genre je suis assez preneur , hein.... les elfes blonds et les nains trapus, les vaisseaux intersidéraux avec uniformes-pyjamas, les zombis défigurés... tout ça, ça va... mais là... non.

Re: RedLine

MessagePosté: Mer Juil 07, 2010 6:46 pm
par Lamartine
Alors moi quand je vois ce genre de truc cumulé avec le fait que mon fils achète ses premier mangas, je me sent vieux, mais vieux .... Non sans blague vous trouvez ça joli ce genre de machin tout plein de couleurs baveuses et qui bougent tellement dans tous les sens qu'on comprend même pas ce qui se passe ? Moi ça me pique les yeux.

vieux j'vous dis .... :!:

Re: RedLine

MessagePosté: Mer Juil 07, 2010 7:27 pm
par
Oui c'est vrai que certains passages sont épileptiques mais si tu es parti avant la fin tu as raté le plus beau, l'arrivée où le personnage ne gagne que grace à la longueur de sa banane ! :J'en ris aux éclats !:
C'est stereotypé à fond mais c'est assez revendiqué pop-ringard au seconde degré. Mais bon, je comprend que selon l'humeur on puisse être hermétique à l'univers que je n'ai pas non-plus trouvé si génial que ça...

:)

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c

Re: RedLine

MessagePosté: Mer Juil 07, 2010 7:36 pm
par meule
cé a écrit:Oui c'est vrai que certains passages sont épileptiques mais si tu es parti avant la fin tu as raté le plus beau, l'arrivée où le personnage ne gagne que grace à la longueur de sa banane ! :J'en ris aux éclats !:
C'est stereotypé à fond mais c'est assez revendiqué pop-ringard au seconde degré. Mais bon, je comprend que selon l'humeur on puisse être hermétique à l'univers que je n'ai pas non-plus trouvé si génial que ça...

:)

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c


Moi, j'avoue que j'ai dormi aussi une petite heure.
L'univers kitschouille paillette banane est pas mal foutu.
La séquence d'intro se suffit à elle-même je trouve. Elle dure 5 minutes et en fout plein les yeux.
Après, cela n'a aucun intérêt, et par moment, c'est complètement incompréhensible tellement c'est rapide.
C'est outrancier et assumé comme tel, mais c'est chiant...
Pour les fans de Koike avant tout.