La solution de Esk peut fonctionner... à condition que toutes les images soient exposées à la même durée chacune ou que tu aies déjà préparé la numérotation en fonction d'une éventuelle feuille d'expo: pour des cycles ou pour des posings différents selon l'acting des personnages....etc...
Sinon, tu vas te retrouver avec un fichier vidéo compressé dans lequel il sera plus difficile de modifier les durées individuelles de chaque image.
Pour des raisons de fiabilité absolue, il ne faut jamais exporter en séquences d'images en laissant le compilateur (ici Quicktime X) se charger de la vitesse en animation quand cette vitesse est non conforme au standard de 25 im/sec. D'autant que ces logiciels proposent souvent des vitesses exotiques...
Les cadences se font proprement dans un logiciel adéquat, image par image, ou par séries d'images (ici AE).
Quand on veut être à 12 im/sec, on doit retrouver ça dans la timeline en doublant la durée d'une image ou en la faisant apparaître 2 fois à une image... les encodeurs étant, dans la majorité des cas et pour un grand nombre de codecs très compressés, de véritables moulinettes à pixel et à vitesse...
On sort toujours à la vitesse standard (25 im). C'est à nous de travailler sur les durées d'images pour produire du 25 im/sec (ou du 24).
De plus, effectivement, le ratio (proportions du cadre) délivré par les DSLR en natif, n'est pas conforme aux standards de la vidéo HD ni à ceux du cinéma numérique (16:9). Car ce sont avant tout des appareils photo.
Il te sera bien plus simple de recadrer tes séquences dans un logiciel comme After Effects en rognant très précisément les images pour les conformer (ou travailler dans le bon cadre si tu utilises un soft de stop mo qui affiche déjà la zone de travail). Et en plus, tu pourras modifier les posings de chaque image si nécessaire. Enfin, il faut savoir qu'AE gère mieux les images natives en "pixels carrés". Les softs vidéos pouvant induire des erreurs de paramétrages, comme par exemple, introduire de la trame (entrelacement) dans un projet en progressif (progressive scan)... Bref, AE est un outil bien adapté à l'image/image.
Enfin, les images d'un bon DSLR sont couramment en 4k de définition. Recadrer (et pas agrandir) proprement, permet de rester en 4k. C'est une excellente définition car tu es déjà dans la norme du cinéma numérique (4096X2160)...et surtout de son espace couleur en 12 bits. Donc, tu peux constituer un fichier projet "master" en pleine déf, qui te permettra de sortir (exporter) des copies avec des compressions différentes selon la diffusion souhaitée. L'Apple ProRes étant de ces codecs: excellent et fiable en terme de conformation...et de très bon rapport qualité/taille de fichiers (puisque tu le cites).
Quand aux 3500 images, tu peux les regrouper par compos ou sous compos pour simplifier les modifs et le projet. Mais au final, tout est une question d'exigences hein...