Cobayanim' a écrit:Je connaissait tous ces détails(...)
Mince... il me semble qu'à mon époque j'étais loin de savoir beaucoup de choses que vous savez sur les études que je suivais...
Bof. Je suis content de savoir que les choses se savent. Je serais tout de même curieux de connaitre le fin mot de l'ouverture à StGeneviève : Pourquoi ouvrir un DMA-CA dans cette école qui n'avait pas particulièrement de compétence et/ou de tradition dans le domaine sinon l'opportunisme ?
Cobayanim' a écrit:Je peux comprendre ça mais MOI je ne suis pas professeur. Je suis élève, moi aussi j'ai un avenir incertain tout comme les élèves de l'ESAAT et j'ai un peu envie de dire " que le meilleur gagne"
Mouais... On se doute que vous voyez votre intéret personnel avant celui commun, c'est humain. Mais nous essayons d'avoir une vision plus globale. C'est un peu une histoire politique au fond et puis nous aimerions éviter le principe du "chacun sa crotte". L'éducation nationale a vocation de mener un maximum des étudiants qu'elle forme vers une réussite des formations qu'elle dispense, ce qui n'est qu'accessoire dans le privé. En fait c'est même souvent l'inverse, dans pas mal de boites à fric les étudiants qui ont leur diplome l'ont quasiment malgré leur formation.
J'apprécie cette combativité qui représente une certaine expression de la passion mais nous préparons un examen, pas un concours, tout le monde peut y réussir, ta hargne pour te démarquer de la concurrence, garde la pour le marché du travail.
Cobayanim' a écrit:je veut croire que les gens motivés et qui travaillent réussissent
J'espère également que c'est bien le cas. Nous sommes tout de même préoccupé par la lisibilité du diplome de nos étudiants dans la profession. Le but est qu'un diplome soit comme un "label" de qualité ou non, pour assurer les futurs employeurs qu'ils peuvent compter sur le niveau de connaissances des futurs professionnels qu'ils désirent embaucher.
Tu continues de proner une politique d'écoles, ce qui est valable dans pas mal de domaines, les Beaux Arts de toutes les villes ne se valent pas, on parle des Gobelins, de l'EMCA, de l'ENA ou de StCyr dans d'autres domaines mais nous nous avons un diplome qui est national, préparé à Estienne, SteGeneviève et Roubaix. Normalement ça devrait assurer une qualité équivalente. Comme un bac est normalement validé de la même manière quel que soit le lieu où il est passé parce que l'examen est le même pour tous. Pour le DMACA, les attentes de l'examen sont les mêmes pour tous les candidats. D'accord ils sont préparés dans des lieux différents par des équipes différentes, mais la philosophie du système devrait normalement assurer la cohérence de ces formations qui sont dans les faits différentes. D'où un risque pour les pros de devoir raisonner en terme d'écoles et non plus de diplome, de disposer de connaissances récentes, de savoir si tel ou tel prof de telle formation a changé et que ça a occasionné une modification dans le niveau, etc.
Raisonne un peu comme si tu ne connaissais pas du tout le milieu de l'anim, comme si c'était du commerce ou des sciences humaines (socio, psycho..) il est pratique d'y raisonner en diplome et non en école. Je SAIS que ma démonstration est bancale, flute c'est dimanche...
Cobayanim' a écrit:en ce moment nous sommes sur nos films de fin d'études, j'ai envie de le finir et de le montrer autour de moi, j'ai envie un jour de gagner des prix
Hi hi... bingo !
Alors là tu vois je réagis parce que le DMACA n'a normalement (je le sais parce que c'est moi qui ai tapé le référentiel qu'on a écrit avec toute l'équipe) pas du tout cette finalité. Il n'y a pas de film finalisé en fin de DMA, il y a un PROJET PROFESSIONNEL qui doit montrer les phases de conception et des parties de séquences animées qui rendent compte du produit finalisé mais pas un projet fini normalement irréalisable dans le temps de la formation si elle est correctement dispensée !
Sur les 90 étudiants qu'on a eu environ seul 5 ou 6 ont réellement finis leur projets, et souvent un an après l'examen en ayant trouvé un producteur exterieur.
Le mythe du projet de fin d'étude, ce produit fini qui fonctionne comme une carte de visite ou comme une course aux festivals est trop complexe a mettre en oeuvre dans une formation de deux ans POLYVALENTE comme le DMA surtout quand on a a coté à préparer un UE de cinématographie ou un dossier de travaux sur la même période. C'est bien la preuve que nous ne préparons pas au même diplome...
Cobayanim' a écrit:j'aimerais avoir autant de respect que ceux d'Estienne et de l'ESAAT. Parce que Estienne a ouvert en même temps que nous mais bénéficie d'un autre traitement que le notre! On a dû faire face à des situations complètement surréalistes et dans ces moments là on s'est senti complètement abandonnées de tous.
[grommellement] 'font suer ces jeunes à invoquer le RESPECT à toutes les sauces [/grommellements]
Comme tu connais un peu l'histoire de ta formation, j'imagine que tu connais aussi un peu également l'histoire de France et ce qu'est l'école ESTIENNE... Je m'étonne que tu t'étonnes. Pi faut pas partir dans la psychose non plus, il suffit qu'on fronce un peu les sourcils pour que ça relève tout à coup du harcèlement. Je te prie de croire que les enseignants n'ont rien contre les étudiants, quelle que soit leur origine.
Cobayanim' a écrit:Pourtant au Carrefour de l'Anim' ils ont annoncé un retour à la réalisation totale en France... et puis c'est pas une trentaine d'étudiants en plus qui va vraiment changer la donne.
Qui ça "ILS"?
Oui il semblerait qu'il y a des productions qui se montent en France. En six ans on a vu la "conjoncture" varier deux fois déjà. Bah...
Et puis avec ce genre de logique on peut monter autant de formation qu'on veut, hein. Alleeeez.. faites nous une tite place, soyez pas égoistes.. quand y'en a pour... combien ?? .... 30 ??!!
Vous êtes 30 par niveau ???
Je ne compte pas l'enterrer mais juste dire ma colère, et j'espère vraiment réussir dans le métier pour dire fièrement que je viens de ce bahut qui commence par STE.
Normal que je défende ceux qui me donne une chance d'atteindre mon rêve.
Mouais. J'espère que ça n'aura plus tant d'importance que ça. Ce qui n'est pas fait pour enterrer la guéguerre c'est que ceux qui réussissent par le privé gardent une fidélité inébranlable au privé et une haine du public qui n'a pas su leur ouvrir leur voie...
J'espère que ta dernière phrase ne se transformera pas, pour toi ou tes condisciples en "Normal que je conchie ceux qui m'ont maintenu dans l'illusion que je pouvais avoir une chance d'atteindre mon rêve."
Je vais essayer de récupérer un maximum d'infos histoire de...
dès que j'ai toutes les adresses et cie je te les envoie par mp.
Je compte sur toi.
+
cé