Gobelins films 2012

[cé]

Merci aux étudiants pour tous ces beaux films et merci à la GrosseMadame pour les liens. De bien belles choses encore une fois.
Beau travail d'illust' vintage sur le Ballet, énorme pari à mon sens assez réussi sur le Tennis et les grillades, les autres sont super et variés mais j'avoue que je suis très en phase avec Panade sur le green qui correspond bien à ma hiérarchisation des choses dans l'existence, avec un petit coté Wes Anderson bien barré.

A noter que beaucoup méritent la Full HD sur YouTube (notamment Eclipse et ses belles matières).

[Lagrossemadame]

J'étais aux aguets pour leur diffusion! ^^

Moi aussi j'aime beaucoup Panade sur le green! Drôle, fourmillant et abouti.
Il faut souligner que les dialogues ne font plus peur, les films parlants sont en majorité!
Tennis, fraîcheur et grillades a un design osé, ça me fait pensé au parti pris de South park. Pour titiller je suis un peu déçue de voir qu'il est presque le seul à sortir du lot, graphiquement.

[Lamartine]

Un coup cœur pour le surprenant Tennis, fraîcheur et grillades et je me suis laisser embarquer par One day. Ils sont chouettes ces films, merci pour la découverte.

[cuikisouri]

J'ai pas encore tout vu mais j'ai fait une manip qui a transcendé un film je trouve, en fait j'ai lancé distance en même temps que tennis fraicheur et grillade... Et ca m'a fait voir distance d'une toute autre manière. Comme s'il y avait des murmures des élèves sur des des histoires d'amour, de rencontre, de mariage et à coté de ça cette fille qui voulait sortir avec ce garçon. Il y avait réellement un décalage avec la musique original de Distance mais ca a donné un charme à Distance je trouve, au niveau ambiance sonore, qui n'existe pas quand on le regarde sans cette "autre bande son"

C'est drôle. Perso je préfère cette version imprévue du film qui, même si elle est incongrue et ne s'explique qu'à moitié, m'a vraiment fait plus rentrer dans les émotions de la fille et dans ce qu'on appellerait les romances de lycée... J'ai pas encore regardé les autres mais je me demandais de ce que vous en pensiez si vous essayiez de recréer cette même erreur...

[muiye]

Cette promo est un excellent cru. Panade sur le green est une vraie réussite. Drôle, fin et rythmé.
J'aime beaucoup Tennis, fraîcheur et grillades...du vécu. Les dialogues sont très bien sentis.
Éclipse est très réussi graphiquement, il y a un certain climat.
J'imagine qu'il y a eu du avoir changement dans la pédagogie de l'école pour aborder ces films de fin d'étude.

[mathieuuuu]

Pour ma part, je suis fan de "In Between", "One day" et "Le ballet". Très belles musiques de Laurent Courbier sur "In Between" et de Pablo Pico sur "One Day".

[SUKI]

Très bon cru... Panade sur le green est excellent... et j'aime aussi beaucoup One day et Eclipse...

[pandami]

Oui, j'ai l'impression qu'il y a une très nette évolution dans les ambitions des étudiants, un film comme Tennis, fraîcheur et grillades témoigne d'une ouverture étonnante et bienvenue.

One day m'apparaît plus classique dans sa mise en scène et dans le rendu, ça m'a donné un sentiment de "démonstration visuelle" avec une histoire qui sert une série de décors et d'ambiances lumineuses.

Je retiens donc Tennis, fraîcheur et grillades , Panade sur le green, Distance et Eclipse mais ça reste une très bonne série ^^

[zac]

Oui, c'est vraiment très bien. Moi, je les retiens tous.
Y a dû, aussi, y avoir un excellent travail des enseignants, en amont: belle maîtrise de l'anim, les découpages sont remarquables (bien rythmés, belle économie des mouvements d'appareil, maîtrise du récit et du montage...) et les dialogues sonnent juste.
Seul, le Ballet semble avoir été fait dans un contexte particuliers et avec des moyens différents (réal unique)... d'où, peut être, une utilisation systématique de cycles (ce qui n'est pas inintéressant, loin de là)...
C'est marrant, mais le plan séquence central de Rhapsodie pour un pot au feu m'a fait penser au film Tango de Zbig... (avec les portes, les entrées et sorties des persos qui se répètent...) Ce type de plan est assez rare dans le court métrage d'anim..et pas facile à maîtriser (et d'ailleurs, en PVR c'est très dur aussi)... je trouve vraiment bien que des étudiants se le coltinent.
Certains films comportent de beaux enjeux de mise en scène... simples, mais intelligents.

Et je me suis amusé à chercher un indice (cinématographique) qui pourrait "caractériser" le réalisation exclusivement féminine de In between... héhé... (à part le sujet lui même..)...et je crois que j'ai trouvé.

Bravo à toutes et à tous, super boulot!...

[meule]

Et je me suis amusé à chercher un indice (cinématographique) qui pourrait "caractériser" le réalisation exclusivement féminine de In between... héhé... (à part le sujet lui même..)...et je crois que j'ai trouvé.

Facile ! Le gars tricote.

[poi]

Ce qui m'étonne, c'est que "Tennis, fraîcheur et grillades" n'a été réalisé que par deux élèves. J'ai davantage l'impression d'une démonstration technique étant donné qu'une version 3D relief est disponible.

Mon préféré est In Beetween, classique mais parfaitement réalisé (même le doublage). J'ai aussi beaucoup aimé Eclipse même si la fin manquait un peu d'imagination.

Sinon, le nom des scénaristes et auteurs des histoires originales respectives ne sont pas explicitement indiqués dans le générique, je suppose que ce sont les élèves qui ont bossé dessus.

Dommage aussi que les rôles précis des intervenants ne soient pas indiqués, ils sont très nombreux à tel point qu'on se demande si ce n'est pas eux avec l'équipe pédagogique qui ont réalisé ces courts (je crois avoir remarqué certaines similitudes graphiques troublantes avec d'anciens courts de la même école) mais je suis mauvaise langue.

D'ailleurs, qui détient les droits d'auteur de ces courts ? Les élèves ou l'école ?

[Lagrossemadame]

D'ailleurs, qui détient les droits d'auteur de ces courts ? Les élèves ou l'école ?

Oula chemin glissant!
Les réalisateurs, (les étudiants) sont les auteurs, c'est donc eux qui touchent les droits d'auteurs, mais pour toucher ces droits il faut que ces derniers s'inscrivent à la SACD et y déposer leur œuvre. Le compositeur, si il y a, est lui aussi auteur.
Lors de la vente d'un film, à une chaîne TV par exemple, c'est l'école et le distributeur qui touchent l'argent de la vente, de ce fait l'école est producteur. Les élèves ne toucheront que les droits d'auteurs reversés par la SACD.

L'école en tant que "producteur" (rôle pas toujours assumé) doit s'assurer que tous les droits de diffusion sont acquis et qu'aucun auteur ne soit lésé.
Souvent l'école par le biais d'un règlement intérieur, fait signer un cession de droits aux élèves. Ainsi tout ce qui est fait au sein de l'école par les élèves appartient à l'école, mais les élèves en restent les auteurs. Les compositeurs doivent eux aussi signer un contrat avec l'école/producteur donnant le droit de diffuser leur œuvre. Si les compositeurs ne veulent pas céder ces droits alors l'école doit; soit refaire le son par un compositeur qui veux bien les céder (je sais pas dans quelle mesure c'est possible), soit renoncer à la diffusion et à la vente. Mais régulièrement, c'est le cas à Supinfocom, l'école se contrefiche des droits des compositeurs... un élément qu'il reste fortement à discuter!

Je pense qu'il serait intéressant d'intégrer dans ces écoles un semblant d'apprentissage au droit! Car aujourd'hui ce n'est pas le cas, on apprend sur le tas dans le monde professionnel ou après s'être fait entourloupé...

Il manque certainement des éléments et peut être que certains sont erronés, (j'apprends un peu tous les jours!)
Peut être que d'autres fous pourront compléter ou corriger...

[mathieuuuu]

D'ailleurs, qui détient les droits d'auteur de ces courts ? Les élèves ou l'école ?

Oula chemin glissant!
Les réalisateurs, (les étudiants) sont les auteurs, c'est donc eux qui touchent les droits d'auteurs, mais pour toucher ces droits il faut que ces derniers s'inscrivent à la SACD et y déposer leur œuvre. Le compositeur, si il y a, est lui aussi auteur.
Lors de la vente d'un film, à une chaîne TV par exemple, c'est l'école et le distributeur qui touchent l'argent de la vente, de ce fait l'école est producteur. Les élèves ne toucheront que les droits d'auteurs reversés par la SACD.

L'école en tant que "producteur" (rôle pas toujours assumé) doit s'assurer que tous les droits de diffusion sont acquis et qu'aucun auteur ne soit lésé.
Souvent l'école par le biais d'un règlement intérieur, fait signer un cession de droits aux élèves. Ainsi tout ce qui est fait au sein de l'école par les élèves appartient à l'école, mais les élèves en restent les auteurs. Les compositeurs doivent eux aussi signer un contrat avec l'école/producteur donnant le droit de diffuser leur œuvre. Si les compositeurs ne veulent pas céder ces droits alors l'école doit; soit refaire le son par un compositeur qui veux bien les céder (je sais pas dans quelle mesure c'est possible), soit renoncer à la diffusion et à la vente. Mais régulièrement, c'est le cas à Supinfocom, l'école se contrefiche des droits des compositeurs... un élément qu'il reste fortement à discuter!

Je pense qu'il serait intéressant d'intégrer dans ces écoles un semblant d'apprentissage au droit! Car aujourd'hui ce n'est pas le cas, on apprend sur le tas dans le monde professionnel ou après s'être fait entourloupé...

Il manque certainement des éléments et peut être que certains sont erronés, (j'apprends un peu tous les jours!)
Peut être que d'autres fous pourront compléter ou corriger...

+ 1 La Grosse Madame (pas si grosse que ça en réalité) !

J'en profite pour préciser que les écoles sont, de par leur nature, dans l'impossibilité d'avoir un agrément de production du CNC, ce qui complique ces questions.

Puisque ce sujet leur est consacré, j'ajoute que les Gobelins, depuis quelques années, se sont préoccupés des questions contractuelles avec les compositeurs et prennent en charge la production de la musique. Comme beaucoup d'autres écoles, elle est reliée à une CCI ce qui prouve que seule la mauvaise volonté empêche d'autres écoles de faire de même. Et comme le montre la promotion de cette année, ça n'empêche pas les étudiants de faire de bons films

[poi]

Merci beaucoup M'dame !!!

A priori, les Gobelins enseignent bien un peu de droit à ses élèves (encore heureux vu le prix), je cite leur site officiel "Suivi personnalisé des élèves et accompagnement à l’insertion professionnelle (droit d’auteur, statut d’intermittent [...]. )" . Mais ça doit être effectivement une exception, par ailleurs étonnante (sauf pour les DMA qui n'ont que deux ans de cursus à offrir).

[pandami]

L'ENSAD propose un séminaire de droit (facultatif) pour tous les élèves de l'école à partie de la 4ème année. Mais les sujets sont plus axés sur la propriété intellectuelle et les question liées aux contrats disons plus classiques. Ce qui fait que pour les animateurs, représentant un pourcentage restreint des élèves (environ 10%) la question du droit est une chose qui s'aborde effectivement de manière empirique après la sortie de l'école.

Quand à Tennis, fraîcheur et grillades, les procédés de capture pour la stéréoscopie n'expliquent pas l'austérité du rendu, je l'assimile donc à un choix artistique. À savoir dans quel mesure les étudiants sont impliqués dans ce choix, nous ne sommes pas dans le sein des saints mais il me semble que, pour connaître un peu l'esprit de l'école, ce type de parti pris vient plutôt des étudiants. Globalement d'ailleurs je pense que c'est la même chose pour les autres films ^^

[DuDuF]

Dommage aussi que les rôles précis des intervenants ne soient pas indiqués, ils sont très nombreux à tel point qu'on se demande si ce n'est pas eux avec l'équipe pédagogique qui ont réalisé ces courts (je crois avoir remarqué certaines similitudes graphiques troublantes avec d'anciens courts de la même école) mais je suis mauvaise langue.

Quand à Tennis, fraîcheur et grillades, les procédés de capture pour la stéréoscopie n'expliquent pas l'austérité du rendu, je l'assimile donc à un choix artistique.

Pour avoir fait une intervention aux Gobelins, en particulier sur ce film là, je confirme que c'est un choix artistique ; à noter techniquement que le film est entièrement produit sur after effects, relief compris.

Globalement, pour tous les films, le style vient des élèves et pas de l'équipe pédagogique, par contre, c'est vrai que les films peuvent se ressembler, au sein d'une même promo, comme d'une année sur l'autre.
C'est beaucoup plus dû à une influence entre les élèves eux-mêmes, qui passent quelques années ensemble, qu'une influence de l'équipe pédagogique ; il y a même parfois une espèce d'admiration envers les promos précédentes / certains films et dont, consciemment ou pas, ils en reproduisent certains styles. C'est logique, et "normal". D'ailleurs, c'est valable aux Gobelins comme dans plusieurs écoles je pense. En tout cas je le constate aussi à Supinfocom.
Ça va même au delà de ça, dans le sens où l'image même qu'on donne à une école, l'image qu'on en a quand on est extérieur à l'école, influence elle-même en partie les étudiants, dans un sens (en voulant la défendre) ou dans l'autre (en voulant "ne pas faire du Supinfocom"). La preuve ? Les phrases entendues à Supinfocom, cas particulier parce que divisée en deux écoles, ou on a pu entendre "On fait plutôt du Arles" ou "C'est typiquement Valenciennois" ; des petites phrases qui renforcent l'image donnée à l'école (fondée ou pas) et qui j'en suis sûr influencent les élèves.
Bref, les influences sont diverses et variées sur les étudiants (et je ne parle pas de la présence dans une promo d'étudiants à fort caractère capables d'influencer les autres), et les profs au final n'ont qu'une petite part de celle-ci.

Mais on s'éloigne du sujet d'origine
Pour ma part je trouve la "prise de risque" de Tennis, fraîcheur et grillades très intéressante, et clairement, j'aime le voir ressortir des autres films. Je pense que c'est celui qu'on retiendra vraiment de la promo.
J'aime bien One Day et In Between, bien qu'ils soient dans un style bien plus habituel. Par contre je suis un peu déçu au niveau scénario sur les deux. J'aime beaucoup les trois quarts de One Day mais je reste un peu sur ma faim à la toute fin. Quant à In Between, je trouve l'idée de base super sympa, ça commence bien, mais je trouve que ça se dégonfle petit à petit, le soufflet retombe assez vite et la fin me navre...

[poi]

Exact, il arrive que les 3e et les 2e années viennent à collaborer quelque fois avec les 1ères, ce qui expliquerait pourquoi j'avais pu voir de grosses similitudes graphiques entre des courts-métrages qui n'appartenaient pourtant pas à la même promo.

Tennis, fraîcheur et grillades est sans conteste celui qu'on retiendra de ce cru 2012, que ce soit positivement ou même négativement car hormis chez les passionnés d'animation, cela reste un court très troublant pour ceux qui se précipitent sur ces vidéos dans l'intention d'assister à un feu d'artifice graphico-scénique, et qui peut décevoir par son manque de... relief dans sa substance.

[david]

Yep, de bien belles choses !
Tennis, fraîcheur et grillades, c'est une belle prise de risque, mais après, ça me laisse un peu de marbre finalement... J'aime bien l'ambiance et les situations de Panade sur le green. In Between est archi-classique graphiquement parlant, et je dois dire que ça me plaît ! Enfin, dans l'ensemble, je suis un peu déçu niveau scénario (bon, c'est l'école de l'image, pas de l'histoire non plus...)
Les making of sont bien sympas, surtout celui de In Between.

Alors Jules B. qu'en penses-tu, ça te fait pas envie cette école (enfin pour plus tard !) ? N'hésite pas à cliquer sur les noms des auteurs pour voir leurs sites, on y voit souvent comment ils travaillent !