
Je répète le concept, bien visible dans les bandes annonces : le comte Dracula a ouvert un Hotel isolé de tout pour que les monstres puissent prendre des vacances loin des ces détestables (et dangereux) humains. L'hotel est aussi et surtout une prison dorée pour sa jolie fille, une petite vampire craquante de 118 ans. Le papa a organisé une fiesta à sa manière pour fêter l'anniversaire de sa fille, son objectif étant surtout de la dissuader pour de bon d'aller courir le guilledou et de rester dans la cape de papa. Mais un humain, un jeune américain nonchalant et cool a vu de la lumière.
Le concept navigue entre Monstre et Cie (les humains sont censés être mortels aux monstres) et Chihiro (un hotel de luxe dirigé par un magicien omnipotent). Si le film est très prévisible, c'est surtout pour la galerie de personnages et les gags qu'on se dérange. Et il faut avouer qu'on est servi, le rythme est trépidant, les galeries de personnages sont super stylé (mention spéciale au Loup Garou père fatigué d'une meute de louveteaux déchaînés), c'est drôle et irrévérencieux, même si on est dans le cliché jusqu'à la jugulaire. Je note encore une fois que le méchant est un français, Quasimodo, cuisinier irrascible de l'hotel, je serais curieux de l'entendre en VO...
L'animation est d'un genre outrancier, succession de poses extrèmes quasi sans intervalles, il faut aimer, moi j'aime bien. Surtout il y a la patte du grand réalisateur qu'est Genndy Tartakovski : la classe ma bonne dame, la classe... Et ça on l'a ou on l'a pas. Le générique final est dessiné à la mode Genndy, en 2D, c'est beau mais on reste sur sa faim.
Un spectacle familial de qualité. J'ai bien ri. Mais j'étais aussi déprimé en rouvrant mes fichiers du Défidéfous 18...
