Un peu craintif au début du film, j'ai fini par passer un très bon moment. Notamment grâce à la musique de Hisaishi précitée, qui joue d'ailleurs avec les références (une musique qui rappelle la "Chevauchée des Walkyries" de Wagner, bien sûr, mais aussi un thème qui revient souvent et qui rappelle "La Mer" de Debussy (les contrebasses notamment)).
Pour autant, j'ai du mal à avoir été bouleversé par cette histoire inspirée de la Petite Sirène comme je l'ai été avec Kiki ou Totoro. Il y a plusieurs choses qui m'ont gêné: un scénario compliqué (non linéarité du scénario: plusieurs sous-histoires inutiles sont amorcées puis vite abandonnées, comme cette petite fille amoureuse de Sosuke, jalouse de Ponyo... mais peut-être est-ce pour montrer que Sosuke est effectivement très amoureux de Ponyo et qu'il mérite que cette dernière devienne ce qu'elle veut devenir), l'aspect SF (comme si Miazaki souhaitait faire un retour à Nausicaa, film que je n'ai jamais pu terminer d'ailleurs... on a là un mélange des genres curieux entre quotidien, mythologie et SF), une sorte de platitude dans le dessin qu'on n'avait pas dans le Voyage de Chihiro par exemple (mais en même temps qui suis-je pour critiquer le dessin

je suis parfaitement d'accord avec la remarque de kachoudas "Je trouvais le fantastique dans Totoro plus "quotidien" ; l'espace décrit (le bosquet d'à coté, les maisons des voisins, l'arret du bus...) plus à l'échelle des petits. L'impression que "aller jusqu'au bus" c'est déjà une aventure, et que l'hôpital est quasiment dans un autre monde... tout ça rendait parfaitement l'échelle du monde à 5-6 ans... Dans Ponyo, je l'ai moins senti."