Le site www.fousdanim.org n’est plus mis à jour depuis le 10 juillet 2015. Les outils de recherche sont toujours actifs mais nous vous invitons à aller ailleurs pour trouver des lieux plus vivants dédiés au cinéma d’animation.
alexphine a écrit:Mais je pense quand même qu'une remise en salle du petit court métrage d'anim avant le film ça aiderait...
Si cela est vrai, il serait drôle ( et utile ? ) d'organiser des sorties cinéma et d'aller se faire rembourser en masse à la sortie du film.
meule a écrit:Si cela est vrai, il serait drôle ( et utile ? ) d'organiser des sorties cinéma et d'aller se faire rembourser en masse à la sortie du film.
rvdboom a écrit:meule a écrit:Si cela est vrai, il serait drôle ( et utile ? ) d'organiser des sorties cinéma et d'aller se faire rembourser en masse à la sortie du film.
Ce sont en général des salles classées Art et Essais et qui bénéficient d'aides à ce titre. Elles n'ont donc pas intérêt à jouer avec les règles, autrement elles couleront. Et puis, c'est plutôt le genre de salles à encourager qu'à essayer de couler.
Dans le genre rigolo et utile, mieux vaut pisser dans les salles multiplexes.
Clairette a écrit:déjà quand on voit qu'ils n'éteignent même plus les lumières pendant les bandes-annonces, pff...
La politique du court métrage en France [modifier]
* Jusqu'en 1939, l'industrie du court métrage est entravée par deux phénomènes :
o l'absence d'aide d'État pour l'économie du court-métrage.
o les salles de cinéma pratiquent régulièrement le double programme (projection successive de deux longs métrages).
o Par conséquent, les professionnels du court métrage se regroupent dans des coopératives de production et surtout de distribution (par exemple les Artisans d'art du cinéma).
* La loi 26 octobre 1940 (Loi de réglementation de l'industrie cinématographique, confirmée par la loi du 29 septembre 1948) constitue une étape majeure en instaurant une protection du court métrage :
o le passage d'un court métrage devient obligatoire en début de séance.
o 3 % des recettes de la séance reviennent au court métrage.
Cependant, le système ne favorise pas nécessairement l'émergence de court métrages de qualité. Ceux-ci sont trop fréquemment publicitaire.
* En 1953, la législation est modifiée deux fois :
o Le 6 août 1953, une loi supprime la rémunération automatique du court métrage au prorata des recettes brutes au profit d'une prime à la qualité. Ceci à la grande satisfaction des réalisateurs.
o Le 21 août 1953, un décret-loi supprime l'obligation de projeter un court métrage français avant chaque long métrage français. Le double programme est donc en théorie de nouveau autorisé.
C'est la douche froide pour le monde du court métrage qui va se mobiliser au sein du Groupe des trente (Alexandre Astruc, Georges Franju, Paul Grimault, Marcel Ichac, Jacques Demy, Jean Painlevé, Paul Paviot, Alain Resnais, Georges Rouquier, etc.), dont l'action aura un grand retentissement[2]. Le court métrage français va gagner en qualité. Le festival de courts-métrages de Tours va assurer son rayonnement.
En fait je pense que si cela se refaisait, cela créerait un "marché" dans lequel viendraient s'engouffrer quantité de "faiseurs" de cartoons standardisés, qui absorberaient tous les budgets disponibles. Les durées s'en trouveraient formattées et les styles uniformisés. Des Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol auraient encore plus de mal à exister.
Retourner vers A propos des Films
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 6 invités