Après une sélection en compétition officielle avortée en raison d'un film inabouti l'an dernier à Annecy, revoici Redline, cette fois-ci hors compétition dans le festival Savoyard.
Je l'ai donc vu avec une foule de passionnés de grand spectacle nippon dans une salle du décavision d'Annecy.
Tout d'abord l'histoire, assez simple. Dans un lointain futur intergalactique, des courses sont organisées par une sorte de congrégation supraspatiale vaguement illégale. Les coureurs forment une galerie de portraits croquignoles, des jumelles kawaï, des taupes foreuses, un homme machine, toutes sortes d'extra-terrestres aux physionomies improbables et enfin une bimbo sexy et un rocker old-style, façon rockabilly cuir - banane du nom de JP qui s'évertue à courir sur une vieille voiture à roues customisée à la nitroglycérine.
Sorte de fous du volant intergalactiques, les coureurs se tirent la bourre dès les premières minutes du film où on assiste à l'arrivée mouvementée d'une première course. JP en position de gagner va être trahi par son coéquipier qui avait placé un explosif sur une roue pour truquer la course avec la complicité d'un mafieux spatial.
La course suivante est organisée sur une planète robot qui est opposée à sa venue sur ses terres et fera tout pour qu'elle soit arretée. Ajoutez à cela une histoire d'amour entre la bimbo sexy et le rockabilly, un favori surpuissant et invaincu, une arme façon Akira (satellite et bébé monstrueux), une histoire de fidélité entre JP et son coéquipier, la mafia et vous aurez une petite idée du spectacle.

L'animation est assurée par les studios MadHouse, l'image a un rendu un peu "Viewtiful Joe" pour ceux qui connaissent, un coté comics américain très marqué et pas vilain. Les séquences de course sont épiques et bien péchue mais le film est de rythme inégal, mon voisin a même dormi un peu pendant le film. Il y a des passages longuet et très dialogués et le film ne dépasse selon moi pas les modèles de la course de Pod de SW episode one ou même de Oban Star Racer où la durée donne une meilleure empathie avec les personnages en présence.
Malgré tout c'est un spectacle qui vaut le coup d'oeil, il y a un second degré omniprésent et certaines situations sont très drôles, l'arrivée finale est un moment d'anthologie...
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