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Modérateur: cé
mariepaccou a écrit:ce qui est sûr, c'est que c'est un exemple très rassurant pour les jeunes étudiants qui ont peur de ne pas savoir assez bien dessiner !!
cé a écrit:Mais c'est à double tranchant. A la fois on peut se féliciter de voir des gens enthousiastes mais piètres dessinateurs s'approprier le média animé, à la fois on peut regretter un manque de maitrise des moyens graphiques et l'impossible adaptation de ces profils à des productions quand il sortent de ce qu'ils savent faire... En animation quand on veut bosser autrement que dans le circuit "auteur" (et même dedans) il est bon de savoir s'adapter à des styles, des écritures, qui sont assez variées.
C'est le paradoxe du style contemporain en illustration, bédé et aussi en animation. On ne sait plus trop si le coté malhabile, fragile, mièvre, est maîtrisée ou le simple résultat d'une réelle mièvrerie, maladresse ou fragilité.
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zac a écrit:La qualité et la maîtrise de leur travail peut se mesurer à la répétition ou aux suites qu'ils font de leurs boulots, et qui fini par former un ensemble cohérent, que ce soit d'un point de vue plastique, ou cinématographique. Donc, la faculté d'adaptation à d'autres univers graphiques ne les concerne pas et n'est pas, je crois, un élément déterminant dans la qualité de leur travail.
zac a écrit:Bien entendu, cela ne concerne pas les formations à finalité professionnelle...
cé a écrit:Pfff j'écris n'importe quoi.
L'essentiel, c'est de mettre tout le monde au travail !
un petit réflexe de "compétition pédagogique"..?
MariePaccou a écrit:
De même je suis assez jalouse de David Shrigley. Mais c'est vrai, que si les "auteurs" d'animation sont rares, ils sont encore PLUS rares ceux qui, à l'instar de Robert Breer, William Kentridge, et David Shrigley, ont réussi à imposer leur génie artistique et leur style d'animation (maladroit?) dans le monde de l'ART, ce qui leur donne la liberté la plus grande.
cé a écrit:
Là où il y a aussi un élément intéressant dans l'exemple de Shrigley c'est cette séparation entre plasticien utilisant l'animation et cinéaste d'animation. Le circuit des galeristes et de l'art contemporain et celui des festivals et de la production des courts métrages. Ils sont souvent hermétiques l'un à l'autre alors que souvent les passerelles seraient possibles.
MariePaccou a écrit:...mais il y a quand même de la liberté, pour les élus du microcosme de l'Art, je veux dire, esthétiquement, par rapport à nous, besogneux de festivals: la liberté de ne pas être jugé à l'aune du savoir-faire, la liberté de remettre en question ce qui chez nous fait partie des "évidences" du métier.
MariePaccou a écrit:C'est pour ça que leur exemple est, pour moi, très ravigotant. Bien qu'inaccessible !!!
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