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Les amateurs d'animation indépendante connaissent certainement les noms de Mirai Mizue et Atsushi Wada, dont les films ont fait le tour des festivals. Le premier a fait le tour du monde avec ses films abstraits, à commencer par Venise. Le second, avec son film The Great Rabbit a conquis l'ours d'argent à Berlin avec son style surréaliste et épuré.
Ils sont les membres les plus connus - en France - d'une petite bande de jeunes animateurs indépendants qui bousculent ces derniers temps les lignes au pays du manga et de l'anime. Les autres membres en sont Kei Oyama, Shin Hashimoto, Saori Hiroki et Ryo Okawara dont les films ont aussi fait le tour du monde : Cannes, Zagreb, Ottawa et Annecy, bien entendu.
Tout ce petit monde se retrouve maintenant dans une même structure, le studio Calf, qu'ils ont créé pour assurer leur indépendance et tenter de travailler ensemble. Une bande de potes qui montent leur structure pour se produire eux-même et assurer la survie d'une vision commune, la démarche n'est pas unique (je pense en France aux Lardux ou aux Papys 3D), mais n'est pas si courante.
Je suis allé les voir dans leur minuscule studio au cœur de Tokyo, où Kei Oyama a répondu à mes questions, en compagnie de Shuma Hirose (producteur) et Amica Kubo (productrice et réalisatrice partenaire). Merci à eux pour leur patience envers mon japonais balbutiant !
L'interview
Comment vous êtes vous rencontré ? A l'université ?
Pas du tout : nous nous sommes principalement croisés lors de festivals internationaux où nos films étaient sélectionnés. A force de se croiser et de se recroiser, nous avons lié connaissance et constaté que nous avions une vision commune. De là est né CALF, une structure de distribution, puis l'année dernière le Studio Calf, pour produire nos propres films et faire de la commande.
Qu'est ce que le Studio Calf ?
Calf, c'est la réunion de divers artistes aux styles particuliers. Nous proposons des concepts originaux et des univers singuliers, pour la télé, la publicité, le clip vidéo ou la communication. Nous intervenons du concept à la finition.
Notre objectif est d'arriver à faire vivre et faire connaître chacun de ces artistes sur la base de son style propre.
Comment vous positionnez vous dans le monde de l'animation japonaise ? Connaissez vous d'autres structures équivalentes ? Et avez vous un modèle ?
Nous sommes probablement assez unique en ce sens que nous réunissons des artistes qui produisent - et diffusent en festivals - des projets radicaux apparemment impossibles à réaliser. Nous serions heureux si cette démarche devenait elle-même un modèle !
S'il faut citer un modèle idéal, ce sera certainement Koji Yamamura, pour sa capacité à combiner style personnel et travail de commande.
Votre site internet ne mentionne pas la série TV ou le cinéma, pour lesquels l'animation japonaise est connue en France. Est ce un manque d'intérêt ou un manque d'opportunité ?
Le studio n'a démarré qu'en avril 2012 ! Mais bien entendu nous avons envie de faire des films ou des séries. Si l'occasion se présente de projets dans lesquels nos auteurs peuvent développer leurs styles et qui correspondent à notre vision, nous les ferons.
Il y a sur le site les membres et les partenaires. Quelle est la différence ?
Les membres sont le cœur du studio, qui collaborent et travaillent ensemble depuis les débuts du studio. Les partenaires sont des auteurs divers qui interviennent et collaborent de façon irrégulière.
Le Studio Calf produit des films de commande. Mais qu'en est il des films personnels des différents membres ? Seront ils des "production Calf" dans l'avenir ?
Tous les membres du studio sont engagés dans une recherche personnelle continue. Mais le Studio Calf ne sera pas nécessairement producteur de ces œuvres. La participation ou non du studio en production ou en co-production se décidera au cas par cas.
Par exemple, la dernière œuvre de Mirai Mizue "Wonder" sera co-produite par Calf avec une société française.
Le site n'est pour l'instant qu'en japonais, mais est assez facile à comprendre. Les bandes démos des auteurs sont ici mais je les remet ci dessous pour la commodité. On trouvera des liens vers des appels à financement participatifs pour deux projets ici
En guise de conclusion, leur démarche nous rappelle aussi que dans de nombreux pays, le soutien public à la création est très limité et que très souvent les soutiens privés se dirigent en priorité vers les oeuvres négociables sur le marché de l'art contemporain. Il est donc nécessaire de s'organiser ! Et cette démarche très volontariste et sans fausse modestie est aussi rafraichissante dans un pays où la jeunesse donne parfois l'impression de s'excuser en permanence d'être là.
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