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On a les icônes qu’on mérite.
Ce petit billet souligne la tendance actuelle des nuées de décérébrés qui envahissent le cinéma d’animation à la lumière de la sortie d’une série Lapins crétins, disponible depuis peu sur l’iTunes Store.
Ceux qui étaient des personnages de jeu vidéo, ennemis en nombre infinis opposés au héros Rayman par Ubisoft, a éveillé un réel intérêt populaire.
Les vidéos qui ont lancé les jeux, mettant en scène la débilité assumée de ces gros rongeurs qui n’ont plus grand chose à voir avec des lapins a tellement cartonné qu’ils se sont rapidement affranchis de leur tutelle Raymanesque pour voler de leurs propres ailes dans des séries de mini jeux débiles et il faut bien le dire fendards, estampillé 100% plus c’est débile mieux c’est.
C’est probablement une tendance parce que ces caractéristiques s’incarnent dans d’autres personnages, comme les fameux Minions de Moi Moche et Méchant, (du français « Mignon », suiveur obséquieux et dépendant) espèce non identifiable, entre la boule de gomme et le nain obèse, s’exprimant dans un idiome indéfini, Igor 2.0 du Gru-Frankenstein, clones idiots jouant les faire valoir d’un savant fou un peu fade. Ces personnages secondaires ont eux aussi éveillé l’attention du public, friand de leurs bagarres idiotes et de leurs chamailleries débiles. Déclinés en jeu vidéo (Minion Rush) ou en bande dessinée, on apprend qu’un long métrage leur sera bientôt dédié (Minions Movie prévu pour 2015).
Que dire aussi de ces mascottes des menus enfants d’une grande chaine de nourriture rapide, ces Happy Meal Box - minions - crétins qui surfent aussi sur la vague de la débilité assumée. Sans compter ces Schtroumpfs, pourtant incarnation de la civilisation patriarcale intelligente et solidaire (relisez le Schtroumpfissime ou le Cosmoschtroumpf), associé à des Schtroumpfs délurés, les « Canailles » dans le dernier long métrage d’animation sorti par Sony ?
Certes la majorité de ces réalisations sont souvent plaisantes et drôles (à part la dernière…), je suis le premier à ricaner de cette mise en scène de la débilité, mais je m’interroge sur cette tendance lourde du divertissement populaire.
Qu’incarnent ces personnages non identifiables, multiples, amoraux, irresponsables, bagarreurs sinon les tendances actuelles de nos sociétés à l’activisme vain, à la réaction disproportionnée et irréfléchie, à un individualisme paradoxal pour des bestioles qui se ressemblent toutes, à un rejet de la complexité, de la réflexion, de l’intelligence ?
Continuité du Wazaaaaa reptilien, slogan d’une marque de bière, le Bwaaaaa cunniculien est la réponse universelle a tout problème, cri de ralliement d’une génération-Jackass rejetant toute responsabilité, icône du désengagement, nouvelle incarnation d’un esprit punk débarrassé de son militantisme corrosif.
Allez, les jeunes générations n’en seront pas plus bêtes pour autant. Néanmoins il doit indiscutablement y avoir un signe social digne d’analyse.
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