Nom : Walerian Borowczyk
Nationalité : Polonais
Dates : Né le 2 septembre 1923 à Kwilicz (Pologne), mort le 3 février 2006 à Paris (France)
Techniques : Animation d'objets et de matériaux divers
Walerian Borowczyk fut un des maîtres de l'animation européenne…Après
une enfance passée en Pologne, Walerian Borowczyk réalise, à partir de 1946, des courts
métrages d'animation avant de terminer ses études à
l'académie de Varsovie en 1951. Très jeune, à tout juste 30 ans, il
gagne le grand prix national de graphisme pour des affiches de cinéma.
Cependant, il lui faut attendre 1957 pour être connu du grand public
avec un film d'animation, réalisé en collaboration avec Jan Lenica,
intitulé Byl Sobie Ras. A partir de là, les choses vont assez vite
puisqu'en 1958, après quelques films français, Walerian Borowczyk gagne de nouveau un
prix, le grand prix de Bruxelles pour Dom. Ces deux films surréalistes
et innovants vont faire de lui l'un des plus grands animateurs d'Europe et il inspirera nombre de cinéastes comme Terry Gilliam ou les Frères
Quay. Walerian Borowczyk s'installe ensuite en France où il travaille avec Chris Marker
pour Les Astronautes (1959). L'actrice principale, Ligia, deviendra
quelque temps après sa compagne. Pour André
Breton, Walerian Borowczyk fait preuve d'une «imagination fulgurante» qui
lui permettra de développer son œuvre aussi bien dans le cinéma et la
littérature que dans le graphisme et la peinture. Après 1960, Walerian
Borowczyk produit deux chef-d’œuvres du cinéma d’animation :
Renaissance en 1963 et Les jeux des anges en 1964. En 1967 Walerian
Borowczyk sort son premier long métrage Le théâtre de Monsieur et
Madame Kabal. Artiste audacieux et imaginatif, Walerian Borowczyk compose ses films et ses
images à partir des matières les plus diverses : dessins, photos
découpées, peintures, objets de différentes textures. Ses inventions
techniques permettent l’animation de ces ensembles hétéroclites,
véritables films surréalistes non exempts d’humour noir et de cynisme. …et un grand cinéaste de l'érotisme.En
1967, Walerian Borowczyk abandonne le cinéma d'animation pour la
fiction en prises de vues réelles et réalise plusieurs films tels que Gavotte (1967), Dyptique
(1967), puis Goto, l'île d'amour (1968) et Blanche (1971) qui amorcent
une nouvelle esthétique dans l'œuvre de Walerian Borowczyk désormais
teintée d'érotisme et fascinée par la nudité féminine. Cinéaste de
l'érotisme c'est maintenant à ce titre que Walerian Borowczyk est connu
du grand public avec notamment des films comme Contes immoraux avec
Fabrice Luchini. Avec La bête, réalisé la même année, Walerian
Borowczyk va marquer les esprits car le film est à la limite de la
pornographie ce qui va diviser l'ensemble du public et de la critique.
Sexualité cruelle, sensualité équivoque sont les marques singulières de
l'œuvre plurielle de Walerian Borowczyk.
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 DVD
Contes immoraux - Goto l'île d'amour
www.chaletfilms.com La bête
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LIVRES DE RÉFÉRENCEBorowczyk, cinéaste onirique...
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Walerian Borowczik, par Pascal Vimenet
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SITES EN FRANÇAIS www.arte.tv/fr
www.plume-noire.com
www.allocine.fr
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SITES EN ANGLAIS http://french.imdb.com _____________________________________________________________________________
FILMS SUR LE WEB www.youtube _____________________________________________________________________________
FILMOGRAPHIE
Mois d’août (1946)
Glowa (1953)
Photographies vivantes (1954)
L’atelier de Fernand Léger (1954)
Jesien (1955)
Le modeste photographe (1955)
Byl Sobie Raz (1957)
Nasgrodzone Uczucia (1957)
Strip-Tease (1957)
Dni Oswiaty (1957)
Sztandar Mlodych (1957)
Szkola Dom (1958)
Les astronautes (1959)
Terra incognita (1959)
Le magicien (1959)
La tête (1959)
La foule (1959)
La boîte à musique (1959)
Solitude (1959)
Le concert (1962)
Holy Smoke (1963)
L’encyclopédie de Grand-maman (1963)
Renaissance (1963)
Les stroboscopes (1963)
Magasins du 19e siècle (1963)
Les bibliothèques (1963)
Les écoles (1963)
La fille sage (1963)
L’écriture (1963)
Gancia (1963)
Le petit poucet (1963)
Les jeux des anges (1964)
Le musée (1964)
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Le dictionnaire de Joachim (1965)
Rosalie (1966)
Le théâtre de Monsieur et Madame Kabal (1967)
Gavotte (1967)
Diptyque (1967)
Goto, l'île d'amour (1968)
Le phonographe (1969)
Blanche (1971)
Une collection particulière (1973)
Contes immoraux (1974)
Dzieje Grzechu (1975)
La bête (1975)
Brief von Paris (1975)
Escargot de Venus (1975)
La marge (1976)
L’intérieur d'un couvent (1977)
Les héroïnes du mal (1979)
Zootrope (1979)
Armoire (1979)
L’amour monstre de tous les temps (1979)
Lulu (1980)
Hyper Auto Erotic Art- Hayashi (1980)
Le cas étrange de Docteur Jekyll et Miss Osbourne (1981)
Ars amandi (1985)
Scherzo infernal (1985)
Emmanuelle V (1987)
Cérémonie d'amour (1988)
L’almanach (1991)
L’expert Halima (1992)
Un traitement justifié (1992)
Lotus d'or (1993) |
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Nous avons fait de notre mieux pour être le plus complet possible sur ce cinéaste mais si vous disposez d'informations complémentaires, merci de nous en faire part. Nous aurons à cœur de les mettre en ligne pour participer à faire connaître son œuvre.
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Fred Joyeux pour fousdanim
Crédits photos DR
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